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The Dot Society, l’entreprise qui réinvente le marketing à l’heure de la saturation numérique

Fondée par Céline Vermeulen et Caroline De Bruyn, The Dot Society est une agence de marketing numérique basée à Anvers et spécialisée dans les secteurs de la mode, de la beauté et du lifestyle. Avec une équipe de 20 collaboratrices, l’agence accompagne ses clients et clientes dans leur parcours numérique, offrant un package complet de services : de la stratégie numérique à la mise en œuvre efficace, de la planification des médias à l’automatisation du marketing, du suivi de l’ensemble du parcours du client au développement de contenu numérique en ligne. En quelques années seulement, The Dot Society est passée de start-up à acteur clé du secteur, avec un chiffre d’affaires prévu de 2 millions d’euros cette année.

Deux fondatrices, une vision

Céline Vermeulen et Caroline De Bruyn apportent chacune des compétences complémentaires qui expliquent en grande partie leur succès. Caroline, forte de cinq ans d’expérience dans l’industrie de la mode, a d’abord travaillé chez Uniqlo avant de gérer des marques pour enfants chez FC70. Elle connaît de près les défis auxquels sont confrontées les marques D2C (direct-to-consumer, ou vente direct), tant en ligne qu’en magasin. De son côté, Céline a fait ses armes chez Semetis et FNG, où elle a acquis une expertise dans la croissance des marques de mode à différents niveaux de maturité numérique. « Avec Caroline, nous avons voulu allier stratégie et exécution, c’est ce qui fait notre force aujourd’hui », explique Céline Vermeulen.

Céline Vermeulen et Caroline De Bruyn, les deux fondatrices de The Dot Society. ©The Dot Society

Réinventer l’approche du marketing

Ce qui distingue The Dot Society, c’est son approche holistique du marketing, qui ne se limite pas à la publicité numérique. « Nous comblons le fossé entre le marketing de performance et le développement de la marque », explique Céline. Contrairement aux agences traditionnelles qui séparent souvent la création visuelle des campagnes de performance, The Dot Society fusionne ces deux aspects pour maximiser à la fois l’impact créatif et le retour sur investissement.

En outre, l’agence numérique met un point d’honneur à proposer des solutions « couture » à chaque client. Cela inclut la planification des médias, l’automatisation du marketing et la gestion de la relation client (CRM). « Nous ne croyons pas aux solutions prêtes-à-l’emploi. Chaque marque est unique, et notre rôle est de comprendre leur ADN pour construire une stratégie qui leur ressemble », souligne Céline Vermeulen.

Parallèlement, l’agence propose des services de business intelligence, afin de permettre aux marques de structurer leurs données et de prendre des décisions basées sur des indicateurs de performance (KPI). « L’accès à des données claires et exploitables est essentiel pour maximiser l’efficacité des campagnes et s’adapter en temps réel », ajoute Caroline.

Finalement, la publicité numérique est un autre axe clé du développement des marques. L’agence utilise des stratégies de ciblage pour acquérir de nouveaux clients tout en fidélisant les existants. « L’environnement numérique évolue si vite, surtout avec l’explosion des plateformes comme TikTok. Nous aidons les marques à s’adapter et à capter cette audience jeune grâce à du contenu créatif et engageant », explique Caroline. TikTok fait ainsi partie intégrante des campagnes que l’agence conçoit, notamment en créant des vidéos courtes qui sont ensuite déclinées sur d’autres plateformes comme Instagram et YouTube.

The Dot Society
Céline Vermeulen et Caroline De Bruyn dans les bureaux anversois de l’agence numérique. ©The Dot Society

Croissance rapide et autofinancement

Depuis sa création, The Dot Society a réussi à attirer une clientèle à la fois locale et internationale. Il y a les marques belges comme CÎME Skincare, Les Jumelles ou Orta ou les grands noms internationaux comme Authentic Beauty Concept. Actuellement, environ 85 % de leurs clients sont basés en Belgique, mais l’agence connaît une expansion croissante aux Pays-Bas, en Suède et aux États-Unis. « Nous voulons être là où nos clients veulent aller, et c’est ce qui nous motive à constamment élargir notre portée géographique », ajoute Caroline. « Notre force est d’accompagner des marques dans leur expansion internationale tout en respectant leur identité locale. »

En termes de croissance, The Dot Society se distingue par son modèle autofinancé. En l’espace de quelques années, l’agence a atteint un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros l’an dernier, et vise les 2 millions cette année. « Nous avons toujours cru à l’idée de construire quelque chose de solide sans dépendre de financements extérieurs. Cela nous permet de rester maîtres de nos décisions stratégiques », affirme Céline.

Récemment, les deux fondateurs de Semetis, Gabriel Goldberg et Nicolas Debray, sont devenus actionnaires minoritaires, apportant leur expertise sans interférer dans la gestion quotidienne de l’agence. « Nous avons voulu nous entourer de profils qui partagent notre vision, tout en conservant notre liberté d’action », précise Caroline.

S’adapter à des défis numériques en constante mutation

Le défi de The Dot Society ? Faire face à un environnement numérique en perpétuelle transformation. L’un des défis spécifiques est la fragmentation des canaux numériques. Les consommateurs concentrent leur attention sur un éventail de plateformes de plus en plus large. « La durée d’attention du client potentiel n’a jamais été aussi courte, tout se résume à une question de secondes ou de défilement », explique Céline.

En outre, la confidentialité des données et la publicité éthique sont devenues des préoccupations majeures. Avec l’augmentation des réglementations telles que le GDPR et l’évolution du sentiment public à l’égard de la confidentialité des données, naviguer dans les complexités des données des consommateurs sans compromettre les expériences de marketing personnalisées est un enjeu important.

Céline Vermeulen et Caroline De Bruyn. ©The Dot Society

L’agence explore également des technologies telles que l’intelligence artificielle et la réalité augmentée pour aider ses clients à innover. « Notre mission est de toujours être à la pointe et de trouver des solutions créatives qui permettent à nos clients de se démarquer dans un marché hyper compétitif », conclut Caroline. « Enfin, le risque de saturation numérique et d’épuisement des consommateurs est une préoccupation croissante. Les espaces numériques devenant de plus en plus encombrés, les marques devront relever le défi de se frayer un chemin dans le bruit sans contribuer à l’épuisement. Cela nécessitera des stratégies d’engagement innovantes qui valorisent la qualité et la pertinence plutôt que la simple quantité de contenu. »

Malgré ces défis, The Dot Society affiche un chiffre d’affaires en pleine croissance et des ambitions claires d’expansion internationale. Les ambitions de l’agence sont claires : devenir une référence mondiale dans le domaine du marketing numérique pour les marques de mode, de beauté et de lifestyle. « Nous croyons fermement qu’il faut sortir de sa zone de confort pour réussir », affirme Caroline. « C’est en poussant constamment les limites de The Dot Society que nous continuerons à nous développer, tout en aidant nos clients à faire de même. »

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