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Pierre Hermant : la dernière chance du groupe Hibert ?

Rebondissement dans le feuilleton de la déliquescence du groupe Gérald Hibert. Le géant de l’immobilier est en pleine tempête financière. Pour naviguer dans cette crise, Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels, a été nommé pour orchestrer une réorganisation judiciaire cruciale. Son arrivée pourrait bien marquer un tournant décisif pour l’avenir du groupe.

Nous vous le rapportions ici et ici, le groupe Gérald Hibert (GH), connu pour ses investissements dans des emplacements premium à Bruxelles et Paris, est confronté à des défis financiers majeurs. Avec un portefeuille de 130 biens immobiliers, dont des boutiques de luxe emblématiques comme Rolex et Cartier sur le boulevard de Waterloo, le groupe doit désormais vendre une partie de ses actifs pour rembourser ses créanciers et assurer sa survie. C’est dans ce contexte que Pierre Hermant, expert en finance et investissement (il est le patron de finance&invest.brussels), a été désigné par le tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles pour mener la réorganisation judiciaire du groupe.

Pierre Hermant au chevet du Groupe Gérald Hibert

Pierre Hermant apporte une expertise précieuse et une connaissance approfondie du tissu socio-économique bruxellois. Sa mission est double : renégocier les dettes avec les banques et orchestrer la vente stratégique de certains actifs pour stabiliser la situation financière du groupe. Les banques, face à un marché immobilier incertain, ont adopté une position inflexible, exigeant des remboursements immédiats. Hermant devra user de son influence et de son expertise pour négocier des conditions de remboursement plus favorables, essentielles pour la survie du groupe.

L’immeuble de l’avenue de la Toison d’Or, l’un des joyaux de la couronne du groupe Gerald Hibert © Google Street View

Parmi les actifs susceptibles d’être vendus figurent des boutiques de luxe comme Cartier, Armani et Delvaux, ainsi que des propriétés emblématiques. Ces ventes visent à générer des liquidités nécessaires pour rembourser les créanciers privés et stabiliser la trésorerie du groupe. Notons que les deux experts, Jean-Edouard Carbonnelle et Erard de Becker, mandatés pour renforcer le conseil d’administration, ont déjà quitté le navire. Leur diagnostic n’aurait pas trouvé écho suffisant au sein du CA.

À ce stade-ci, les mesures qui seront prises sous la direction de Pierre Hermant seront scrutées de près par tout le secteur. Elles devront offrir une nouvelle dynamique au groupe. Et lui éviter la faillite ?

 

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