Après les montres connectées, qui se sont peu à peu installées sur les poignets de nombre d’entre nous, voilà à présent que les anneaux connectés tentent de se faire aussi une place dans notre quotidien. Un marché mondial qui était tout de même évalué à 125 millions de dollars en 2022 et qui devrait atteindre 747 millions d’ici la fin de 2030. Le tout avec un taux de croissance annuel moyen de 25% par an.
C’est dire s’il y a une opportunité à prendre. Et c’est sans doute ce qu’a dû se dire le géant sud-coréen Samsung en développant sa Galaxy Ring, qu’il a dévoilée l’été dernier. Pour la bagatelle de 449 euros (!), à vous cette bague pesant 2,3 à 3 grammes et ses capteurs intelligents permettant de mesurer notamment la fréquence cardiaque, les taux d’oxygène dans le sang, la qualité du sommeil et le niveau de stress. Le tout avec un anneau en titane qui résiste à l’eau et dont l’autonomie de sa batterie peut aller jusqu’à sept jours.
Selon Samsung, le marché en Belgique devrait être multiplié par 1,5 en 2025. Mais il faut aussi dire qu’en l’état actuel, il n’est pas très développé… Il est bien possible de déjà dénicher des anneaux connectés ça et là. Mais vous n’en verrez pas beaucoup en vous déplaçant chez Mediamarkt, Krëfel, Vandenborre ou la Fnac… Seuls les derniers venus coréens y sont – parfois- proposés à la vente.
Pas les premiers
Pourtant, le géant technologique n’est pas le premier à se lancer sur ce marché, mais est par contre le premier acteur d’envergure mondiale à le faire. Avant lui, d’autres s’y sont frottés: Ultrahuman avec sa Ring Air (379 euros), Circular avec sa Ring (294 euros), Omate et son Ice Ring (199 euros) ou Oura, l’actuel leader du marché, et sa Ring 3 (329 euros). Sans oublier le « petit » belge qu’est Ice Watch qui distribue en Europe l’anneau connecté d’Omate depuis novembre de l’année dernière.
Quelle utilité ?
Mais donc, ces bagues connectées, ça sert à quoi ? Leur but est le plus souvent de surveiller votre santé et votre forme physique, mais aussi de contrôler votre téléphone ou de payer avec la puce NFC (communication en champ proche). Ils peuvent également être dotés d’autres fonctions, comme des alertes qui vous informent de la réception d’un message texte, d’un courriel, etc.
Ce qui explique leur succès, c’est le développement de l’internet des objets mais aussi des services en nuage (cloud). Les informations collectées par les bagues peuvent en effet être directement stockées dans des archives de données personnelles en ligne. Cela permet aux utilisateurs de traiter facilement leurs données tout en protégeant leur vie privée. Le marché mondial des bagues intelligentes devrait croître au fur et à mesure que leur utilisation et leur disponibilité augmentent.
