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Des bijoux hauts en couleur

Synonyme de couleur et d’élégance, Bigli propose des bijoux faciles à porter au quotidien. Les forces vives qui ont forgé le caractère de la marque sont Laurence Aerens et Thierry Spitaels, partenaires en affaires et dans la vie. En 25 ans d’une évolution constante, Bigli a développé une dizaine de lignes, pour donner naissance à une gamme intemporelle.

En 1988, Thierry Spitaels lance une entreprise qui importe des colliers faits main en Italie. Lorsqu’il rencontre Laurence Aerens en 1997, ils fondent ensemble une entreprise, Gianfranco Bigli. Leur concept: des bijoux intemporels à partir de matériaux précieux, des formes de taille exclusives, des sertissages raffinés et une technique de superposition unique. « Je dis souvent que nous devons notre succès à la combinaison de mon innocence et des connaissances de Thierry, sans oublier sa clientèle. Je ne savais pas comment fonctionnait le monde des bijoux, ce qui m’a amenée à porter un regard plus frais sur le secteur. J’ai toujours essayé de garder cette candeur, en faisant fi des attentes au moment de concevoir une collection de bijoux. »

Les premières années, Bigli vend des marques italiennes en parallèle de sa propre collection mais en 2013, le couple décide de se dédier entièrement à l’exportation. Sa présence à la Foire de Bâle a constitué une étape importante dans le développement de nouveaux marchés à l’étranger, de quoi contribuer à la croissance et à la notoriété mondiale de la marque. « En gérant le design, le marketing et les finances, nous gardons un œil sur tout », explique Thierry Spitaels. Le couple veut délibérément maintenir une structure de petite taille. L’entreprise emploie sept personnes, mais compte de nombreux agents indépendants aux Pays-Bas, en Scandinavie, en Allemagne, en Autriche, en Grèce, au Portugal et en Espagne.

Artisanat italien

Bagues de Bigli
©BIGLI JEWELRY

Attentive à l’artisanat et l’innovation, la marque a rapidement conquis une place sur le marché du luxe. « Nous travaillons avec des matériaux nobles tels que le diamant, l’or 18 carats et des pierres naturelles de couleur. Dès le départ, notre ambition était de créer des bijoux intemporels, afin de pouvoir les transmettre. »

Au début, Bigli confectionnait ses pièces en Belgique, mais des problèmes d’approvisionnement sont survenus rapidement et les bijoux étaient souvent copiés. C’est pourquoi l’entreprise s’est tournée vers l’Italie. « C’était une étape logique. Le savoir-faire, surtout en ce qui concerne la taille des pierres de couleur, existe depuis plusieurs générations. Grâce à mes contacts en Italie, nous avons la chance de travailler avec des équipes fidèles, ce sont les mêmes depuis le début. Et la main-d’œuvre y est 30% moins chère. »

Superposition

L’artisanat et le savoir-faire font partie de l’ADN de Bigli, mais l’entreprise mise également sur l’innovation. « Nous nous démarquons des autres marques en créant des bijoux combinables et superposables. Le concept de bagues empilables n’était pas courant à l’époque », explique Laurence Aerens. « Chaque bijou, fait main, est unique. Chaque pierre de couleur est différente. En les combinant ou en les superposant, les teintes interagissent et deviennent encore plus vives. Année après année, les clientes complètent leur collection, que ce soit avec un pendentif ou une bague assortis. »

Autre innovation, la taille « cabochon », une technique adaptée aux pierres précieuses et semi-précieuses. « Nous ne taillons pas nos pierres de couleur en facettes, mais de manière arrondie. En superposant les couches, des teintes et des nuances encore plus raffinées émergent, ce qui permet de multiplier les coloris. Notre palette compte désormais
49 couleurs. »

Le confort joue également un rôle important. « Pour chaque modèle, nous ajustons la bague pour que la personne qui la porte la sente le moins possible », explique Laurence Aerens.

«Notre croissance est lente, mais nous ne voudrions pas qu’il en soit autrement. »

Une équipe soudée

Fondateurs de Bigli : Laurence Aerens et Thierry Spitaels
©Laurence Aerens & Thierry Spitaels

Le couple a tiré de précieuses leçons au fil du temps. « Savoir bien s’entourer, c’est la clé », souligne Thierry Spitaels. « Ça n’a pas toujours été le cas. Maintenant, nous considérons les membres de notre équipe comme une famille. Nous attachons beaucoup d’importance à leur engagement et à leur dévouement. » Pouvoir compter sur de bons agents est également crucial. « Nous choisissons des personnes en mesure de bien positionner notre marque. Bigli évolue sur un marché de niche. Il est crucial que nos pièces trouvent une place dans les plus belles bijouteries. Notre croissance est lente, mais nous ne voudrions pas qu’il en soit autrement. » La petite échelle est un atout pour attirer employés et vendeurs performants, ajoute Laurence Aerens. « Ils ont l’impression de faire partie d’un clan. En gardant une taille raisonnable, en partie à cause de notre manque d’ambition (rires), ils ne se sentent pas sous pression, ce qui permet d’atteindre un bon équilibre. »

Inspiration

Pour trouver de l’inspiration, Laurence Aerens n’a pas besoin de se rendre à Milan ou à New York. « Tout est à proximité. Je sors promener mon chien et je reviens avec des idées. Cette spontanéité fait également partie de notre identité. Et c’est moi qui conçois le catalogue. »

Le défi principal, c’est la croissance. La marque souhaite développer un réseau de revendeurs à l’échelle européenne. « La France compte certainement un marché et un public pour nous, mais nous n’avons pas encore trouvé le bon agent. Créer des modèles intemporels au design innovant tout en maintenant une certaine dynamique dans l’entreprise reste un défi permanent. C’est un processus organique en constante évolution. »

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