Les grandes fortunes belges sont globalement confiantes dans l’avenir, mais nombre d’entre elles n’ont pas encore commencé à le planifier… Seul un tiers (33%) des personnes fortunées ont ainsi mis en place un plan complet de transmission de leur patrimoine à leurs enfants, selon une enquête réalisée par Quintet Private Bank, la maison-mère du gestionnaire d’actifs belge Puilaetco, et BlackRock, le principal gestionnaire d’actifs mondial.
Leur étude « The Rise of Generational Wealth: 2024 Quintet/BlackRock European Wealth Insights » a été réalisée en ligne auprès de personnes fortunées en Belgique (114 personnes disposant disposant d’au moins 1 million d’euros d’actifs ou de liquidités investissables, NDLR), en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Parmi les quelque 600 répondants, 80% déclarent avoir l’intention de transmettre leur patrimoine à leurs enfants. Un tiers des personnes interrogées (34%), qui ne sont pas encore à la retraite, n’ont toutefois pas encore entamé l’élaboration d’un plan financier pour leurs vieux jours.
Les fortunés multigénérationnels plus prudents…
La moitié de celles qui ont commencé à le faire déclarent ne pas encore avoir mis en place un plan complet. Parmi ces répondants, les personnes fortunées multigénérationnelles, c’est-à-dire celles qui ont hérité d’un patrimoine important, sont nettement plus nombreuses à avoir au moins commencé à établir un plan de retraite que leurs homologues de première génération, observent Quintet Private Bank et BlackRock.
L’âge idéal pour commencer à aborder le sujet de leur patrimoine avec leurs enfants/héritiers serait, en moyenne, de 24 ans. Parmi les répondants belges, l’âge idéal moyen mentionné est de 23 ans.
Pour les répondants ayant des enfants/héritiers, ces conversations ont eu lieu, en moyenne, lorsque ces derniers étaient âgés de 21 ans, ont-ils confié.
… et plus optimistes quant à leur avenir financier
A noter par ailleurs que près de huit fortunés sur dix (78%) estiment que leur patrimoine personnel va augmenter au cours des cinq prochaines années, évoquant les performances espérées de leurs portefeuilles d’investissement e leur capacité à assurer une gestion fructueuse de leur patrimoine. La confiance en la matière est nettement plus élevée chez les répondants britanniques que chez leurs homologues belges, allemands et néerlandais.
Le pressentiment positif pour l’avenir est en outre plus présent chez les personnes fortunées multigénérationnelles que chez leurs homologues de première génération.
Enfin, en ce qui concerne les stratégies d’investissement, plus de la moitié des grandes fortunes européennes désireuses d’accroître leur patrimoine durant les cinq prochaines années investissent actuellement dans des actions et/ou dans l’immobilier pour atteindre leurs objectifs financiers. Ceux qui préfèrent plutôt préserver leur patrimoine sont par contre nettement moins susceptibles de détenir ce type d’investissement dans leurs portefeuilles.