L’an dernier, Saxo Bank a grandement facilité l’accès à l’investissement pour les investisseurs belges grâce à une baisse allant jusqu’à 70 % de ses tarifs de courtage. Forte de sa nouvelle stratégie tarifaire, la banque en ligne se profile comme le courtier le plus compétitif de Belgique. En d’autres termes, les investisseurs, novices comme expérimentés, peuvent bénéficier d’une réduction de frais et d’un éventail plus large de possibilités pour diversifier leur portefeuille.
Forbes Belgique a rencontré Eddy Van Geyte, CEO de Saxo Bank Belgique, pour évoquer cette nouvelle stratégie, l’impact à long terme des tarifs de courtage et la façon dont Saxo se démarque sur un marché concurrentiel.
En quoi les tarifs de courtage influencent-ils le rendement d’un portefeuille à long terme ?
Imaginons que vous investissiez 10.000 euros avec un rendement brut de 7 % par an pendant 25 ans. Avec des frais annuels de 0,3 %, le montant final s’élèverait à 50.595 euros contre 33.863 euros s’ils étaient de 2 %. Une différence de 16.732 euros qui représente une somme énorme à long terme. Comparer les frais est donc indispensable en raison des différences significatives entre les courtiers et les banques. Si un courtier facture 2 euros par transaction et qu’une grande banque en facture 30, cela change complètement la donne sur le long terme. Les investisseurs ont tendance à ne considérer que le rendement direct, sans tenir compte de l’impact des frais.
Qu’en est-il de l’équilibre entre les frais de courtage et le rendement direct chez Saxo ?
Il varie en fonction de la classe d’actifs. Pour les actions européennes, vous pouvez par exemple déjà négocier à partir de 2 euros par transaction contre 1 euro pour les actions américaines. Même chose pour les ETF, les options et les fonds communs de placement : les frais dépendent de la spécificité du produit. Ensuite, nous proposons trois niveaux de compte : bronze, argent et or. Si vous détenez un compte de niveau argent, qui regroupe les portefeuilles de plus de 200.000 euros, vous bénéficiez d’une réduction supplémentaire de 10 % sur les frais. Les pages dédiées aux différents produits donnent tous les détails sur la structure tarifaire.
Existe-t-il d’autres frais liés à l’ouverture, la gestion ou la clôture d’un compte ?
Non, nous ne facturons ni frais de garde ni frais pour l’ouverture, la gestion et la clôture d’un compte. Et à quelques exceptions près à la demande du gestionnaire de fonds, nous ne prélevons pas de frais d’entrée sur les fonds d’investissement non cotés en bourse. Avec la technologie actuelle, il n’est plus justifiable de facturer des frais exorbitants.
Pourquoi avoir décidé de diminuer vos tarifs de courtage ?
L’importance des frais est souvent sous-estimée. Nous avons considéré qu’il était possible de donner un coup de pouce supplémentaire à la démocratisation de l’investissement. Pour limiter leurs coûts, les investisseurs belges pouvaient jusqu’ici se tourner vers des courtiers étrangers mais devaient s’occuper en personne du traitement fiscal. C’est un service que Saxo offre à ses clients en plus de ses tarifs réduits et d’une plateforme très conviviale.
Comment réussissez-vous à facturer des frais de courtage jusqu’à 70 % inférieurs par rapport à d’autres banques et courtiers ?
Nous nous concentrons pleinement sur les investissements, ce qui inclut le règlement des transactions boursières et le traitement fiscal qui en découle. Grâce à l’acquisition de BinckBank par Saxo et à notre envergure internationale, nos clients peuvent profiter d’économies d’échelle sous la forme de tarifs de courtage réduits.
Quels avantages cette stratégie tarifaire offre-t-elle aux investisseurs débutants comme aux plus chevronnés ?
La réduction des frais constitue une première étape vers un meilleur rendement pour les investisseurs. Elle favorise aussi une diversification plus avantageuse du portefeuille, avec à la clé un risque d’investissement moins élevé. Des études ont montré que les investisseurs qui répartissent leur portefeuille entre plusieurs classes d’actifs, régions, secteurs et devises obtiennent un meilleur rendement à long terme.
La baisse des frais de courtage profite-t-elle davantage à certains profils d’investisseurs ?
Effectivement, elle bénéficie en particulier aux investisseurs actifs et à ceux qui répartissent mieux leur portefeuille. La diversification est essentielle pour limiter les risques. Les investisseurs qui brassent de gros montants tirent aussi avantage de la baisse des frais de courtage.
Quels autres frais cachés peuvent avoir un impact sur le rendement des investisseurs ?
Tout investissement charrie automatiquement une perte en raison des charges fiscales. Le fisc prélève immédiatement une taxe boursière de 0,12 %, 0,35 % ou 1,32 % (avec un plafond), tandis que la banque ou le courtier impose des frais de courtage. À cela peuvent encore s’ajouter des frais de change, des frais d’entrée, des frais courants et même des commissions de performance. La bonne nouvelle est qu’il est possible de les éviter pour améliorer le rendement de son portefeuille à long terme.
Comment vous différenciez-vous d’autres courtiers et grandes banques en matière de frais et de services ?
Nos tarifs parlent d’eux-mêmes : avant leur baisse, nous étions déjà très compétitifs, surtout par rapport aux courtiers en ligne traditionnels et aux grandes banques. Avec cette baisse de 70 %, nous entrons en compétition avec les courtiers nationaux et internationaux dits low cost. Nous avons aussi ajouté des niveaux de compte – argent et or – assortis de tarifs encore plus compétitifs et d’avantages supplémentaires. Ce qui nous distingue, c’est que, contrairement à de nombreux courtiers étrangers, nous nous occupons également de tous les impôts et taxes liés à l’investissement. Last but not least, nous proposons une large gamme de produits avec un accès aux 125 principales places boursières mondiales sans oublier le soutien que nous apportons aux investisseurs en herbe comme chevronnés.
Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Saxo Bank.
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