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Antoine de Meeûs d’Argenteuil, 30 under 30: « Une pression pour travailler d’autant plus »

Antoine de Meeûs d’Argenteuil, aka Alber-K de son nom d’artiste, est un DJ et producteur belge. Comme il aime le rappeler, la musique lui est tombée dessus dès son enfance et cette passion ne l’a jamais quitté. Il a commencé à mixer dès 12 ans, pour ensuite se produire dans des boîtes de nuit à 15 ans, bien avant d’avoir l’âge légal d’y entrer! Il est aujourd’hui connu pour des morceaux comme Stay, Imperfect The Same et Whole Again, un titre actuellement dans le top 50 belge.
 
Sa passion pour la musique l’a poussé à devenir chercheur et ingénieur en technologie musicale. Il a notamment étudié à l’University of West London pour y développer de nouvelles technologies musicales et au Georgia Institute of Technology à Atlanta. Il a depuis lors fondé AK Production, une société qui aide les artistes à produire et finaliser leurs albums à travers des services comme la production et le mixage de leurs morceaux. Il est soutenu et travaille avec certains des meilleurs producteurs et ingénieurs au monde. Il développe aussi de nouvelles technologies musicales, dont une nouvelle façon de jouer et de produire de la musique. 
 
Comment avez-vous réussi à vous faire votre place dans le milieu de la musique ? 
 
Grâce à mes connaissances musicales, j’ai été invité plusieurs fois aux Etats-Unis, dans le plus grand salon de technologie musicale au monde, qui s’appelle le NAMM Show. J’y ai rencontré les producteurs et les ingénieurs son les plus connus au monde, qui m’ont invité en studio avec eux. J’ai ainsi été quinze jours ou même plus en studio avec le producteur de Kanye West, Beyoncé, Madonna, Harry Styles ou Ed Sheeran, et tout ça, ça m’a construit. 
 
D’autres ingénieurs son l’ont vu  et m’ont aussi invité. Et cela m’a permis de me spécialiser et de devenir assez bon dans ce que je fais, selon les clients. Et aujourd’hui, Leslie Brathwaite, l’ingé son de Pharrell Williams et de Madonna, entre autres, est un peu devenu mon mentor. 
 
Comment avez-vous vécu la distinction de Forbes 30 under 30? 
 
J’ai été très honoré parce que, pour quelqu’un comme moi dont la majorité du travail se fait dans l’ombre, être reconnu comme cela par Forbes, ça fait plaisir. Je ne m’y attendais pas du tout! Cela m’a aussi et surtout donné de l’énergie en me disant que ce que je fais est bien, que même avec un métier un peu à part, je peux arriver très loin. Aujourd’hui, j’ai 200 fois plus d’énergie pour continuer, pour me développer dans ce domaine et évoluer. Et j’espère qu’à long terme, j’aurai un impact dans l’industrie musicale mondiale. J’ai reçu beaucoup, beaucoup de messages de mes contacts américains. Je pense donc que ce prix donne une certaine crédibilité aussi.
 
Au-delà de ces contacts, le prix a-t-il eu un impact sur vos activités ? 
 
Dans mon projet à long terme maintenant, et surtout en 2025, je pense que ça va beaucoup m’aider pour grandir. Pour les collaborateurs et futurs investisseurs, je pense que ça donne quand même une certaine preuve de rigueur et de travail et une certaine crédibilité envers eux. Mais c’est aussi une mentalité et une rigueur de travail à appliquer tous les jours. Le prix me donne une pression pour travailler d’autant plus, de pouvoir dire dans quelques années que Forbes avait vu juste. C’est donc également un rôle et une mission qui me tiennent à coeur. Après, même si je n’avais pas été Forbes 30 under 30, ça me tenait à cœur de grandir et de faire tout pour avoir un impact dans l’industrie musicale.
 
Quelles sont vos perspectives d’avenir désormais, au-delà de cette nouvelle technologie musicale que vous êtes en train de développer ? 
 
J’aimerais bien faire d’AK Production un « music village » où  l’on réunirait les quelques uns des meilleurs producteurs ou ingénieurs son belges ou même mondiaux. Ce serait une sorte de village où les artistes pourraient venir et où on pourrait les aider à finaliser leur album, leurs singles à grande échelle. Le tout pour essayer de mettre la Belgique au devant de la scène musicale mondiale et et d’en faire un endroit de référence pour les artistes issus des quatre coins du monde, qui y viendraient pour notre travail et et dans le but de faire évoluer l’industrie musicale aussi bien de manière technologique, artistique que qualitative.
 
Et Alber-K dans tout ça? 
 
Mon activité avec AK Production est complémentaire avec Alber-K, d’où je tire mon envie d’apprendre et la connaissance du business dans l’industrie musicale. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de chance car ma musique tourne beaucoup en radio. Mon rêve, quand j’étais petit, c’était de devenir un artiste. Le but est donc évidemment de encore sortir énormément de singles dans les prochaines années. J’en ai d’ailleurs plein qui arrivent en 2025. Je vais aussi essayer de grandir et développer un concert avec des nouvelles technologies musicales pour pouvoir offrir au public une nouvelle expérience. A plus court terme, j’aimerais bien beaucoup jouer cet été et et développer toute cette partie artistique.

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